Tabac

Substance tabacLa fumée de cigarette contient de nombreuses substances toxiques. Elle attaque surtout les voies respiratoires et le système cardio-vasculaire. Ce sont principalement les fumeurs qui sont touchés par des maladies comme le cancer du poumon, la bronchite chronique ou le cancer de la cavité buccale. Le risque de faire un infarctus est quatre fois plus élevé chez les fumeurs que chez les personnes qui renoncent à la cigarette. En France, un quart des décès liés au tabagisme sont causés par une maladie cardiovasculaire, ce qui fait du tabac la première cause de décès cardiovasculaires évitables.

Le tabac est un facteur de risque parfaitement évitable, contre lequel il faut lutter très tôt dans la vie. Le mieux étant de ne jamais commencer. Le tabagisme augmente certains facteurs de coagulation et favorise la formation de caillots ; d'autre part, il altère la capacité des vaisseaux à se dilater et est à l'origine des spasmes artériels, notamment au niveau des coronaires. Enfin, il diminue le bon cholestérol, entraînant la formation des plaques athéromateuses.

Les 5 principaux effets dangereux du tabagisme

  • Fumer réduit la quantité d’oxygène dans le sang, provoquant essoufflement et altération du fonctionnement des muscles.
  • Fumer fait souffrir les artères, provoquant des spasmes potentiellement mortels.
  • Fumer influe sur la coagulation du sang, favorisant, entre autres, la formation de caillots et donc le déclenchement potentiel d’un infarctus, d’une phlébite ou d’un accident vasculaire cérébral.
  • Fumer provoque l’inflammation des vaisseaux sanguins, phénomène qui provoque également la formation de caillots.
  • Fumer diminue le taux de bon cholestérol, ce qui est un facteur de risque à long terme pour le système cardio-vasculaire.

La fréquence cardiaque et la pression artérielle augmentent

Le monoxyde de carbone est une molécule produite par la combustion du tabac. Une fois inhalé, il se retrouve dans le sang du fumeur et est capable de se fixer sur les globules rouges à la place de l’oxygène. Or le monoxyde de carbone affiche une affinité plus grande que l'oxygène avec l’hémoglobine. Pour compenser ce manque d’oxygène, le corps va augmenter la fréquence cardiaque et la pression artérielle, ce qui accroît les risques d’accident cardiovasculaire. 

La fréquence cardiaque et la pression artérielle augmentent

Le monoxyde de carbone est une molécule produite par la combustion du tabac. Une fois inhalé, il se retrouve dans le sang du fumeur et est capable de se fixer sur les globules rouges à la place de l’oxygène. Or le monoxyde de carbone affiche une affinité plus grande que l'oxygène avec l’hémoglobine. Pour compenser ce manque d’oxygène, le corps va augmenter la fréquence cardiaque et la pression artérielle, ce qui accroît les risques d’accident cardiovasculaire. 

La fréquence cardiaque et la pression artérielle augmentent

Le monoxyde de carbone est une molécule produite par la combustion du tabac. Une fois inhalé, il se retrouve dans le sang du fumeur et est capable de se fixer sur les globules rouges à la place de l’oxygène. Or le monoxyde de carbone affiche une affinité plus grande que l'oxygène avec l’hémoglobine. Pour compenser ce manque d’oxygène, le corps va augmenter la fréquence cardiaque et la pression artérielle, ce qui accroît les risques d’accident cardiovasculaire. 

Le tabac fait souffrir les artères

Le tabac favorise l’athérosclérose (dépôts de cholestérol LDL, de cellules inflammatoires et de calcium dans la partie interne de la paroi des artères, on parle de plaque d’athérome). 

Le tabac influence également la vasomotricité artérielle ; c’est-à-dire sur leur capacité à se dilater ou à se contracter. À cause du tabac, les artères éprouvent des difficultés à se dilater normalement. En conséquence, il se produit un spasme artériel qui brutalement réduit le diamètre de l’artère et le flux sanguin. Le spasme peut être plus ou moins important et s’il est majeur entrainer une obstruction complète de l’artère, responsable par exemple d’un infarctus du myocarde.

Le tabac augmente l’inflammation au niveau des artères. Cette inflammation peut déstabiliser les plaques d’athérome et favoriser une rupture de plaque : si ces plaques se brisent, un caillot se forme au niveau de la rupture et peut bloquer entièrement la circulation sanguine.

Le sang devient plus visqueux

Le tabagisme favorise l’agrégation des plaquettes, cellules du sang impliquées dans l’arrêt des hémorragies en formant des caillots. Il augmente aussi la production de fibrinogène, une molécule elle aussi impliquée dans la coagulation. Le manque d’oxygène lié au monoxyde de carbone entraîne une hausse du nombre de globules rouges, ce qui accentue encore la viscosité du sang. La formation de caillots associée à la viscosité du sang augmente le risque d’obstruer une artère au niveau du cœur (infarctus du myocarde), du cerveau (accident vasculaire cérébral), ou des artères des jambes (ischémie aigue de membre inférieur).

Diminution du bon cholesterol (HDL)

Enfin, le tabagisme entraîne une diminution du HDL (lipoprotéines de haute densité), des molécules chargées d’enlever le cholestérol de la paroi des vaisseaux pour l’amener au foie. Le HDL cholestérol joue le rôle d'éboueur des artères en nettoyant la plaque qui s'y forme : plus il est bas, moins cette plaque est nettoyée et plus elle progresse.

Les bénéfices de l’arrêt du tabac ?

  • en 20 minutes, la pression artérielle et la fréquence cardiaque diminuent
  • en 24 heures le monoxyde d’azote est éliminé du corps et le risque d’infarctus du myocarde diminue
  • en 48 heures l’odorat, le goût des aliments et la qualité du sommeil s’améliorent
  • des 15 jours la toux et la fatigue diminuent, le souffle s’améliore
  • à 1 an, le risque d’accident vasculaire cérébral est équivalent à celui d’un non-fumeur
  • à 5 ans le risque d’infarctus du myocarde est équivalent à celui d’un non-fumeur.